"Le ministre des affaires étrangères hongrois, Péter Szijjarto, réfute
les accusations d’atteintes à l’Etat de droit émises par le Parlement
européen.
Entretien. Ministre des affaires étrangères
hongrois, Péter Szijjártó est un proche de Viktor Orban. Il défend la
politique du premier ministre ultraconservateur, menacé d’une procédure
de sanction européenne pour ses atteintes à l’Etat de droit.
Ces derniers mois, Viktor Orban et Emmanuel Macron se sont lancés dans un combat politique sur l’avenir de l’Europe. Considérez-vous que le président français est affaibli maintenant qu’il est largement contesté dans la rue ?J’évite toujours de commenter la
situation interne des autres pays, et c’est pour ça qu’on attend des
autres qu’ils se comportent de la même façon. Nous avons, certes, des
opinions différentes sur plusieurs sujets, mais vous seriez surpris du
nombre de sujets européens sur lesquels nous avons une approche
similaire, notamment sur la PAC, l’énergie nucléaire, l’innovation et la
coopération économique.
Allez-vous faire campagne avec le soutien de Steve Bannon [ex-conseiller du président Trump] pour les élections européennes ? Quel sera votre programme ?Bannon est une personne importante dans la
politique américaine, cela peut être intéressant de parler avec lui,
mais nous sommes membres du PPE [Parti populaire européen, qui regroupe les conservateurs].
Nous en sommes même le membre le plus populaire actuellement. La
prochaine Commission européenne devra revenir à son statut originel de
gardienne des traités et non d’organe politique. Elle devra aussi
rétablir la sécurité en Europe et préserver son héritage chrétien fort.
Retirer les symboles chrétiens dans l’espace public est inacceptable." La suite sur lemonde.fr (article payant)
vendredi 14 décembre 2018
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