"Les
fracas du monde font vibrer leurs vers. Pour l’Humanité, l’écrivain
Joseph Andras rend corps à des poètes aux prises avec le cours des
choses. Des vies intenses, ancrées dans la lutte, tenues par un idéal
collectif. Aujourd’hui, Attila József, insurgé sans espoir.
«Si
je tardais, laissez la porte ouverte », demande un homme en sortant
d’une pension familiale au bord du lac Balaton. Un livre de Victor Hugo
est ouvert à sa table. Il se rend, lourd de ses 32 ans, dans la gare
d’un village sans soleil dont le nom, sitôt lu, nous file entre les
doigts faute de parler la langue que l’on parle dessous ses toits. Puis
il s’allonge, dira-t-on, sur les rails. Un train de marchandises se
tient à l’arrêt. Lorsque celui-ci se mettra en marche, cet homme
réussira enfin ce qu’il tentait depuis son enfance : ne plus en être." La suite sur humanite.fr
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