"À la veille de la Pride de Budapest, quatre personnalités LGBT+ évoquent leurs doutes quant aux éventuelles avancées de la communauté face au régime conservateur valorisant la famille traditionnelle. Témoignages.
Dans la Hongrie « illibérale », masculiniste et relativement
rétrograde de Viktor Orbán, être gay, bi, trans ou lesbienne n’est pas
forcément synonyme d’agressions dans la rue et d’humiliations publiques.
Pourtant, la communauté LGBT+ magyare, essentiellement concentrée au
sein de la capitale Budapest, vit plutôt discrètement sa différence face
à l’exaltation du socle familial classique émanant de l’exécutif.
Précédé
de peu par la légalisation de l’union civile pour les couples de même
sexe sous le gouvernement socio-démocrate de Ferenc Gyurcsány, le retour
au pouvoir d’Orbán en 2010 (déjà Premier ministre de 1998 à 2002) a
ouvert la voie à une radicalisation progressive du discours sur
l’homosexualité dans l’ancienne « baraque la plus gaie du camp socialiste » réputée pour sa tolérance.
À la veille de la Budapest Pride 2019
dont plusieurs événéments liés au mois des fiertés ont été perturbés
par des activistes d’extrême-droite, nous avons rencontré plusieurs
figures publiques hongroises LGBT+ dénonçant la vivacité du poids des
préjugés, la rigidité d’esprit du gouvernement Fidesz actuel, le manque
d’éducation sur l’homosexualité et la pusillanimité de l’opposition de
gauche.
Klára Ungár
Première à avoir fait son coming out au sein de la classe politique hongroise, cette ancienne députée proche de Viktor Orbán passée dans le camp libéral avant de raccrocher défend farouchement la cause LGBT+ magyare.« Je disais noir sur blanc que je suis lesbienne. »La suite sur komitid.fr (article payant)
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