"Un ancien étudiant, Vincent Labrecque, m’avait mis au parfum: «Il y a
un monument à Budapest qui réécrit l’histoire, monument érigé par
Victor Orban. Celui-ci représente la Hongrie en tant que victime du
nazisme, une tentative évidente de la droite de réécrire l’histoire,
similaire à la situation en Pologne. Mais ce qui est beau dans ce
monument, c’est que des gens ordinaires partagent des témoignages et des
photos de ce qui s’est réellement produit ici durant la guerre.»
Certes une bonne idée, me dis-je. Parce que si le populisme et
l’extrême droite se portent aussi bien aujourd’hui, n’est-ce fort
essentiellement en raison de cette nouvelle ère de désinformation, de fake news, et autres propagandes? D’aucuns le croiraient.
C’est cela dit par pur hasard que je tombe sur l’endroit, minuscule
et minimaliste, en question. Ma fille, apprentie cinéaste, filmant tout
ce qu’elle trouve sur son passage, me lance: «Regarde papa, des vieilles
valises. C’est sûrement une commémoration de l’Holocauste.» Encore
bouleversés de notre récente visite à Auschwitz, disons que la simple
vue d’effets personnels du type amène notre esprit à reconstituer le
pire, cette fois à juste titre. Il s’agit effectivement de l’espace
«commémoratif» dont parlait Labrecque." La suite sur journalmetro.com
jeudi 11 juillet 2019
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