Chronique - La récente rencontre, à Marrakech, entre les Premiers ministres Akhannouch et Orban est l’occasion de faire le point sur la relation entre les deux pays, à quelques semaines de la présidence hongroise de l’UE.
Baptisée «pays-bac» par le poète du symbolisme hongrois Endre Ady, la Hongrie, placée au carrefour Est-Ouest, possède, par son histoire comme grâce à sa géographie, une double ouverture à ces deux pôles. Tout comme le Maroc, qui a su patiemment consolider ses ancrages méditerranéen, arabe et africain, et se positionner comme la passerelle entre l’Afrique et l’Europe. Deux États également au carrefour de défis sécuritaires et migratoires, deux nations enfin dont les dirigeants mènent le combat impérieux de la souveraineté et de l’intégrité territoriale.
De
points communs en intérêts communs, le développement de l’Afrique et sa
sécurité, voici qu’on assiste depuis quelques années à une accélération
des relations bilatérales, politiques d’abord, Budapest soutenant le
plan d’autonomie au Sahara, qu’il «appuie dans les instances internationales», économiques
ensuite, Rabat devenant le premier partenaire commercial africain de la
Hongrie, l’un et l’autre servant également de porte d’entrée, le
premier sur l’Afrique, et le second vers une Europe Centrale et
Orientale longtemps figure de Terra incognita." La suite sur le360.ma
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