L’exposition permanente du musée matyó de Mezőkövesd en Hongrie, visitée après ma lecture de Le vinaigre et le fiel, récit de la vie de Margit Gari, replace la summásság
(travail agricole saisonnier) dans le contexte économique et agricole
d’une politique régionale de répartition des terres qui, à la fin du
XIXe siècle, crée toute une catégorie de familles paysannes sans
terres : les nincstelen. Nincstelenek – le pluriel de nincstelen,
traduisible par les « démunis » ou, comme dans l’édition anglaise, les
« dépossédés » –, c’est aussi le titre original du roman de Szilárd
Borbély, traduit en français et publié sous le titre bien plus lyrique,
extrait du roman, La miséricorde des cœurs. Ce livre se déroule
à l’extrémité orientale, la plus pauvre, de la Hongrie, à la fin des
années 1960 et dans les années 1970, soit à peu près au même moment que
Margit Gari enregistre les souvenirs de sa propre vie. Il s’agit d’un
texte à forte dimension autobiographique, profondément dénué d’espoir,
seul roman d’un représentant éminent des lettres hongroises qui a, il y a
dix ans cette année, peu après la parution de ce livre, mis fin à ses
jours." La suite sur passagealest.wordpress.com
mardi 30 avril 2024
Szilárd Borbély – La miséricorde des cœurs
"Beaucoup de gens vont à l’autocar du matin. Ils ne voyagent nulle part, ils regardent seulement qui va ce jour-là quelque part.
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