vendredi 5 juillet 2024

Pour Viktor Orban, la percée du Rassemblement national a un goût de revanche

"Après la conversion de l’Italie au «mélonisme», une victoire du RN serait à ses yeux une preuve supplémentaire que le vent se lève contre les élites libérales.

« Le destin de la Hongrie, durant des siècles, a été celui, dangereux entre tous, d’une sentinelle de l’Occident chrétien face aux menaces, renouvelées d’âge en âge, d’un Orient musulman innombrable et conquérant. » Ces mots qui se cognent aux pierres du Parlement hongrois et résonnent sur toute la place Kossuth ne sont pas ceux de Viktor Orban, qui n’est alors qu’un simple député dans la trentaine. Nous sommes en 1996 et Jean-Marie Le Pen, président d’un Front national à la recherche de soutiens internationaux dans l’ex- « bloc de l’Est », est venu célébrer à Budapest « l’esprit de résistance » du peuple hongrois. Cela à l’appel de son ami Istvan Csurka, un écrivain et un poète estimé, mais qui est aussi un politicien antisémite, à la tête du Parti de la justice et de la vie (Miép).

Près de trois décennies plus tard, Istvan Csurka est mort, Marine Le Pen a pris la place de son père, et Viktor Orban, passé du libéralisme au nationalisme, s’est solidement arrimé au…" La suite sur lefigaro.fr

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