"Toute culture commence avec un conte – la nôtre, apparemment,
finira avec une légende où cultures, peuples, dieux maîtrisés ou non,
paysages et logiques danseront comme des lutins ou comme des nymphes, et
nul ne saura dire s’il s’agit d’une danse macabre ou d’un ballet
optimiste, de résignation ironique ou du fondement d’une nouvelle santé.
Quatrième tome du Bréviaire de Saint-Orphée, Europa Minor s’ancre comme le tome précédent dans l’Espagne du 16ème siècle. Mais, en lieu et place du François Borgia de Escorial,
c’est de Saint Toribio qu’il opère l’hagiographie. Né en 1538 et mort
en 1606, ce saint très particulier fut nommé président du Tribunal
d’Inquisition en 1552 par Philippe II alors qu’il était… laïc, puis
Archevêque de Lima dès 1581. Dès cette date, il n’eut de cesse, toute sa
carrière, d’œuvrer pour ses pauvres. N’hésitant pas, pour ce faire, à
heurter les puissants en place et à utiliser, fort adroitement, toutes
les ficelles du pouvoir. Ainsi ce personnage est-il aujourd’hui encore
célébré, dans nombre de chansons populaires américaines, comme une sorte
de Robin des Bois hispanique. Cette alliance entre le temporel le plus
incarné et le spirituel ne pouvait que plaire à l’Ogre de Budapest." La suite sur librairie-ptyx.be
mardi 13 février 2018
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