Par Pierre Waline
"Initialement composé pour solistes, choeur et piano, le Stabat Mater de Dvořák fut créé à Prague - dans sa version orchestrale - en 1880. Sa composition est étroitement liée à un drame familial: la perte coup sur coup de trois de ses enfants. Il s’agit là de sa première oeuvre sacrée, qui contribua à le faire connaître sur la scène internationale. Dvořák avait alors 39 ans. On peut effectivement parler d’un coup de maître, sans nul doute l’un des sommets du genre. A notre sens supérieur au Requiem qu’il allait composer treize ans plus tard... Une oeuvre empreinte d’une grande émotion, et l’on comprendra qu’il y a de quoi. „Confiée plus aux voix qu'à l'orchestre, mais jaillissante et spontanée même dans l'affliction, une oeuvre atteignant ainsi une grandeur universelle.”
Pour cette production donnée dans le merveilleux cadre de l’Académie de
Musique (qui, par son intimité, sied idéalement à l’oeuvre), des
solistes, un choeur et un orchestre hongrois (à l’exception du ténor
tchèque, remplaçant de dernière minute), le tout placé sous la baguette
de l’Italien Carlo Montanaro." La suite sur francianyelv.hu
jeudi 22 février 2018
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