"Au cœur de la capitale hongroise, en 1944, le diplomate suédois Raoul Wallenberg délivra des dizaines de milliers de faux papiers pour sauver les juifs hongrois des griffes du « haut dignitaire » et tortionnaire nazi Adolf Eichmann.
C’est un bel immeuble 1900 dont les fenêtres offrent une vue splendide sur les collines de Buda, sur les ponts qui enjambent le Danube et, de l’autre côté du fleuve, sur les dômes brillants de Pest. Ici, dans les locaux de l’ambassade de Suède, 10, rue Gyopar, s’installe, le 9 juillet 1944, un jeune diplomate de trente et un ans, Raoul Wallenberg. Il arrive de Stockholm afin de mener une mission désespérée : arracher les juifs aux griffes du « haut dignitaire » et tortionnaire nazi Adolf Eichmann.
En cet été
étouffant, l’extermination à l’Est est un secret de Polichinelle dans
les sphères de la haute diplomatie des Alliés. Le résistant polonais Jan
Karski, messager de son gouvernement en exil, a transmis un rapport
terrible à Londres en 1942, après s’être introduit dans le ghetto de
Varsovie. Il a même été reçu par Roosevelt à Washington. Aucune
réaction. Il faut attendre deux ans, en janvier 1944, pour que le
président américain, accusé en interne, à la Maison-Blanche,
d’étouffer les révélations sur les meurtres de masse, se décide à créer
le « War Refugee Board ». Un organisme chargé de planifier le sauvetage
des juifs via les diplomates des pays neutres." La suite sur marianne.net (article payant)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.