"L'émergence de gouvernements qui ne respectent plus les valeurs d'Etat de droit en Europe centrale inquiète au sein des Vingt-Sept. D'autant que certains d'entre eux entretiennent un discours ambigu sur le soutien à l'Ukraine.
Si l'intégration économique des anciens pays de l'Est est une source de satisfaction pour les leaders de l'Union européenne, il n'en va pas de même sur le plan politique et diplomatique. Le virage « illibéral » revendiqué par la Hongrie de Viktor Orban inquiète d'autant plus, à Bruxelles et dans les capitales européennes, qu'il risque de s'étendre à d'autres démocraties d'Europe centrale et orientale qui ont rejoint l'Union il y a vingt ans.
L'année 2023 en a été l'illustration. En Pologne, les électeurs ont mis
fin à huit ans de gouvernement du PiS, le parti nationaliste
ultra-conservateur qui multipliait les sujets de conflits à la table des
Vingt-Sept. Soulagement à Bruxelles, à Paris, à Berlin
. Mais au même moment, les Slovaques portaient à la tête du
gouvernement Robert Fico, qui a glissé en quelques années de la
social-démocratie vers un populisme teinté de nationalisme et de conservatisme ." La suite sur lesechos.fr
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