jeudi 1 août 2019

Spectacle : Josef Nadj fait danser sa mémoire

"Le chorégraphe, plasticien et photographe présente sa nouvelle performance « Mnémosyne », à l’affiche du festival Paris l’Eté, jusqu’au 3 août.
Une boîte noire pour vingt-cinq spectateurs. Un petit théâtre nomade que l’on pose partout pour mieux voyager. Dans la boîte, un plateau-cocon tout aussi sombre pour sertir les apparitions fantasmagoriques de Josef Nadj dans sa nouvelle performance Mnémosyne, à l’affiche, jusqu’au 3 août, du festival Paris l’Eté.
Depuis son départ en 2016 du Centre chorégraphique d’Orléans qu’il a dirigé pendant vingt-cinq ans, le chorégraphe, plasticien et photographe a repris le statut d’artiste indépendant et créé une nouvelle compagnie, Atelier 3+1, basée à Paris. Avec Mnémosyne (déesse de la mémoire dans la mythologie grecque), il ramasse les enjeux de son travail commencé en 1986 et reprend les rênes en solo de ses obsessions de chorégraphe et de plasticien, formé aux Beaux-Arts de Budapest. Le spectacle se combine avec une exposition d’une centaine de photos réalisées par Nadj lui-même.
Flash, aveuglement, obscurité. A-t-on rêvé ? Une immense photo finale témoigne de ce que l’on vient de traverser. Un homme en costard noir et chemise blanche, la tête entièrement recouverte de bandelettes façon rescapé, cahote sur la scène de trois mètres sur trois. Il passe et repasse en boucle, composant une nature morte pour un mannequin qui lui ressemble comme un frère. Une grenouille séchée, un chat tout aussi momifié que le personnage principal, un oiseau empaillé, viennent compléter le tableau de ce héros solitaire emporté dans une lente danse macabre sur la musique percussive de Peter Vogel." La suite sur lemonde.fr (article payant)

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