"Trente ans après la chute du Mur, l’histoire de la gauche en Europe
centrale est celle d’une longue faillite idéologique. Si des partis
sociaux-démocrates ont existé et gouverné dans chacun de ces pays, ils
n’ont fait que porter un mélange de corruption et de réformes libérales.
Il est vrai que les gauches de « l’Europe de l’Ouest » ralliées aux
politiques néolibérales n’avaient rien à leur proposer...
C’était une formule largement reprise à la toute fin des années 1980 en
Pologne, en Hongrie et dans ce qui était encore la Tchécoslovaquie : « La troisième voie, c'est le tiers-monde. »
Pendant que certains milieux intellectuels de l'Allemagne de l'Est
dissertaient sur un possible chemin entre capitalisme et socialisme
« réel » (lire le premier volet de notre enquête),
les Polonais, les Hongrois et les Tchèques avaient déjà tourné la page.
Cette « troisième voie » était un leurre, les décennies passées
l'avaient largement démontré, estimaient-ils." La suite sur mediapart.fr (article payant)
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