vendredi 30 août 2019

Le groupe de Visegrad, une organisation zombie

"OPINION. Les pays du groupe de Visegrad pèsent lourd sur la politique de Bruxelles et l’infléchissent dans une direction différente de celle souhaitée par la plupart des pays d’Europe occidentale, constate le professeur d'histoire et de politique internationale André Liebich.
En février 1991, les dirigeants de trois pays récemment libérés du camp soviétique – le président polonais Lech Walesa, le président tchécoslovaque Vaclav Havel, et le premier ministre hongrois Jozsef Antall – se sont rencontrés dans la petite ville hongroise de Visegrad (à ne pas confondre avec Vishegrad en Bosnie). La création du groupe de Visegrad était vue d’un bon œil par les dirigeants de ce qui allait devenir bientôt l’Union européenne (UE), non seulement à cause du prestige de ces dirigeants, anciens dissidents très respectés à l’Ouest, mais aussi à cause des atermoiements de Bruxelles.
Après l’enthousiasme généré par la fin de la domination soviétique en Europe de l’Est, les chefs ouest-européens se sont toutefois rendu compte que le désir du «retour à l’Europe» affiché à Visegrad était peu compatible avec leur vision de l’avenir du continent. Ils se sont empressés de favoriser la création de l’accord Cefta (Central European Free Trade Agreement) pour encadrer les pays du groupe de Visegrad qui, en refusant la désignation de l’Europe de l’Est, se sont proclamés «l’Europe centrale»." La suite sur letemps.ch (article payant)

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