"Providentielle, la canicule de juillet 2019 !
Elle a occulté une affaire tout aussi révélatrice des dérèglements
actuels, mais démocratiques, ceux-là. Aveuglés par la sueur, peu
d’Européens ont en effet remarqué que le discours politique dont on les
abreuvait depuis au moins trois ans venait d’être dynamité. Et la
presse, occupée à d’autres « investigations », ne s’est pas démenée pour le leur signaler.
Des centaines de millions d’électeurs européens étaient jusque-là
bercés par un grand récit manichéen. La politique de l’Union et le
scrutin de mai dernier se résumaient, leur disait-on, à l’affrontement
entre deux camps : les libéraux contre les « populistes ».
Le 2 juillet, un sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union
recommande que la ministre chrétienne-démocrate allemande Ursula von der
Leyen devienne présidente de la Commission européenne. L’idée serait
venue de M. Emmanuel Macron. Sa suggestion est naturellement reprise par
la chancelière allemande Angela Merkel, mais aussi par... le premier
ministre hongrois Viktor Orbán." La suite sur monde-diplomatique.fr
mercredi 28 août 2019
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