lundi 19 août 2019

Arpad Bella, 53 ans, garde-frontière hongrois, a créé malgré lui la première faille dans le rideau de fer, en août 1989. Sur la brèche

"Dans la famille, on a toujours été à cheval entre l'Est et l'Ouest,
l'Autriche et la Hongrie. La langue maternelle de sa femme est l'allemand, ses deux filles vivent à Sopron (Hongrie) mais travaillent en Autriche, où «elles gagnent dix fois plus qu'ici», dit Arpad Bella. Il y a dix ans, si le mur qui divisait les deux Europe est tombé, c'est un peu grâce à lui. «Je ne suis pas un héros», proteste-t-il aujourd'hui, plus meurtri que content. Il garde un goût doux-amer de cette journée du 19 août 1989, où rien ne s'est passé comme prévu.
Depuis des mois, la Hongrie s'agitait. L'opposition parlementait avec le Parti communiste, les statues de Lénine disparaissaient des places publiques et le gouvernement avait déjà cisaillé une partie du rideau de fer. Certes, la frontière restait close avec ses miradors et ses patrouilles armées mais, attirés par les rumeurs d'ouverture, les Allemands de l'Est venaient régulièrement bronzer en Hongrie." La suite sur liberation.fr

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