"Dans la famille, on a toujours été à cheval entre l'Est et l'Ouest,
l'Autriche
et la Hongrie. La langue maternelle de sa femme est l'allemand, ses
deux filles vivent à Sopron (Hongrie) mais travaillent en Autriche, où
«elles gagnent dix fois plus qu'ici», dit Arpad Bella. Il y a dix ans,
si le mur qui divisait les deux Europe est tombé, c'est un peu grâce à
lui. «Je ne suis pas un héros», proteste-t-il aujourd'hui, plus meurtri
que content. Il garde un goût doux-amer de cette journée du 19 août
1989, où rien ne s'est passé comme prévu.
Depuis des mois, la Hongrie s'agitait. L'opposition parlementait avec le
Parti communiste, les statues de Lénine disparaissaient des places
publiques et le gouvernement avait déjà cisaillé une partie du rideau de
fer. Certes, la frontière restait close avec ses miradors et ses
patrouilles armées mais, attirés par les rumeurs d'ouverture, les
Allemands de l'Est venaient régulièrement bronzer en Hongrie." La suite sur liberation.fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.