"« Chaque ligne que j’écris (…) éveille en moi une angoisse et une
inquiétude indicible », écrit en 1943 Sándor Márai, qui assiste à la
nazification de son pays. Nous avons rencontré sa traductrice, Catherine
Fay, à l’occasion de la sortie en français du premier volume du «
Journal » de l’immense écrivain hongrois, qui brosse le portrait d’un
pays et d’une société en prise avec ses démons et révèle une facette
plus intime de l'auteur.
« Márai n’explique pas, dans son Journal,
ce qui le pousse à l’écrire à partir de 1943. Cependant il était
jusque-là dans un autre mode d’expression, avec l’écriture de textes de
fiction, de chroniques pour les journaux, de pièces de théâtre. S’il
commence à écrire ce journal, c’est parce qu’il ne peut plus s’exprimer
autrement », explique sa traductrice, Catherine Fay. A partir de 1944,
il lui devient en effet très difficile de publier, à cause de . . ." La suite sur courrierdeuropecentrale.fr (article payant)
dimanche 22 septembre 2019
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