"Adam Farkas, directeur exécutif de l’Agence bancaire européenne (EBA) quitte ses fonctions pour diriger l’AFME, l’organisation chargée de défendre les intérêts des banques d’investissement.
Voilà un cas chimiquement pur de ce que le petit monde des institutions européennes appelle les revolving doors,
ces passages de hauts fonctionnaires ou personnalités politiques du
secteur public au privé, ou parfois dans l’autre sens, au risque de
créer d’évidents conflits d’intérêts.
Depuis 2011, le Hongrois
Adam Farkas, 51 ans, avait un rôle clé dans le dispositif mis en place
par l’Europe pour prévenir de nouvelles crises financières : il était le
premier directeur exécutif de l’Agence bancaire européenne – connue
chez les professionnels sous l’abréviation EBA –, une instance chargée
d’édicter des règles communes au secteur bancaire dans les vingt-huit
pays de l’Union européenne.
En clair, celui qui disait aux banques
comment mieux se comporter afin de ne pas rééditer les erreurs passées –
et ce, aux côtés d’autres régulateurs, comme désormais la Banque
centrale européenne (BCE) pour la zone euro ou la banque des règlements
internationaux (BRI) et son comité de Bâle au niveau mondial." La suite sur nouvelobs.com (article payant)
jeudi 19 septembre 2019
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