vendredi 13 septembre 2019

Populisme - Ce cynisme qui ronge les démocraties occidentales au nom, soi-disant, du peuple

"On s’attend le plus souvent à voir les démocraties mourir dans des coups d’État, des révolutions. Ces derniers temps, elles risquent davantage d’être lentement étranglées, au nom du peuple.
En Hongrie, le parti au pouvoir Fidesz profite de sa majorité parlementaire pour neutraliser les régulateurs, dominer les affaires, contrôler les tribunaux, acheter les médias et manipuler les lois électorales. Le Premier ministre Viktor Orban n’a pas à violer la loi puisqu’il lui suffit de demander à son parlement de la changer. Il n’a pas besoin de police secrète pour enlever ses ennemis la nuit. Ils peuvent être écrasés sans violences par une presse aux ordres ou par le fisc. Dans la forme, la Hongrie est une démocratie. Dans le fond, c’est un État à parti unique.
Les forces à l’œuvre en Hongrie rongent aussi d’autres régimes politiques du XXIe siècle. Pas uniquement de jeunes démocraties comme la Pologne, où le parti Loi et Justice suit les traces de Fidesz. Même les plus vieilles démocraties, comme la Grande-Bretagne et les États-Unis, sont touchées. Elles ne vont pas devenir des pays à parti unique mais elles montrent déjà des signes de dégénérescence. Une fois la gangrène à l’intérieur, il est terriblement difficile d’arrêter sa progression." La suite sur lenouveleconomiste.fr (article payant)

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