"Biennale autofinancée, galerie-musée, collectifs… Jeune et créative, la
scène artistique se déploie en marge des institutions publiques,
soutenue par des collectionneurs engagés.
«Quand je veux sortir, je ne sais pas où donner de la tête tellement il y
a de choses intéressantes à faire, entre les vernissages, les tables
rondes, les rencontres», raconte Csaba Nemes, un peintre reconnu dont
les toiles aux couleurs sensuelles sont ouvertement politiques. Nul
doute, «ici, il n’y a pas assez de galeries pour le nombre de jeunes et
bons artistes», estime Deák Erika, galeriste en vue et collectionneuse,
qui regrette cependant le poids omniprésent de la politique. Il y a
quelques années, après l’élection du parti d’ultradroite de Viktor
Orbán, «tout le pouvoir culturel a été donné à une association très
conservatrice, la MMA», expliquent Csaba Nemes et sa compagne, l’artiste
Dia Zékány. Deux camps se sont alors installés. D’un côté, les
institutions d’État, comme le Musée d’art (Müscarnok), aux mains de la
MMA, accueillent des expositions blockbuster internationales.
«Mais des expositions avec un niveau médiocre, et complètement
déconnectées de la scène locale comme de ce qui se passe dans le reste
du monde», se désole Margit Valkó, directrice de la galerie privée
Kisterem." La suite sur madame.lefigaro.fr
dimanche 17 novembre 2019
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