Passionnante manifestation, le Festival Musiques
Interdites s'est donné pour mission de revisiter les oeuvres de
compositeurs victimes des dictatures nazie et stalinienne. Un travail
qui résonne particulièrement depuis quelques années, les atteintes à la
liberté d'expression et de diffuser des créations se multipliant. Pour
sa XIVe édition, le Festival se partagera du 10 novembre au 1er décembre
entre Marseille (Opéra et Saint Victor) et Aix (Conservatoire). Avec
pour l'ouverture, un événement à l'Opéra de Marseille ce dimanche, pour
la première fois Le Château de Barbe Bleue, l'unique opéra de Béla Bartók.
Âgé
d'une cinquantaine d'années lors de la montée du nazisme en Allemagne,
le compositeur hongrois vit alors à Budapest. Grâce à des tournées en
Europe, il saisit toutefois rapidement la dimension totalitaire du
régime hitlérien. Il est d'autant plus inquiet que la Hongrie est
dirigée par Miklós Horthy, allié de l'Italie et de l'Allemagne, qui a
pris dès 1920 des mesures antisémites (particulièrement pour l'accès à
l'université)." La suite sur laprovence.com
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