"Par Pierre Waline
Lors de mon détachement en Allemagne, nous avions rédigé, avec quelques collègues et amis, un „Guide de la communication” à l´attention des hommes d´affaires français se rendant Outre-Rhin, ceci pour les informer sur les usages locaux et leur éviter quelques impairs à ne pas commettre. Opération renouvelée lors de mon passage en Hongrie. Alors d´autant plus nécessaire que c´était l´époque (années quatre-vingt dix) où nos compatriotes affluaient par avions entiers dans l´espoir de dénicher quelque bonne affaire et de s´ouvrir un nouveau marché, notamment à l´occasion des privatisations. Nous ne reviendrons pas ici sur le détail des conseils alors formulés. Plus intéressant serait d´examiner d´une façon plus générale les différences d´usages, tant dans le comportement que dans le langage, chez les uns et les autres.
Le Français, du moins dans ses relations épistolaires présentant un caractère plus ou moins officiel, passe pour tenir un langage alambiqué qui ne manque pas de dérouter ses partenaires étrangers. Ceci à coup de „sentiments distingués” que l´on vous prie de „bien vouloir agréer”, etc. Sans parler de ce besoin de s´exprimer par formules indirectes („Je ne suis pas sans penser que….” .). Probablement pour atténuer l´effet produit, artifice de langage qui ne manque pas de déconcerter, souvent mal compris. A côté de cela, le Hongrois – comme l´Allemand – passe pour être plus simple et plus direct dans son propos. Telle cette formule laconique, mais bien pratique, équivalent de notre „Salutations empressées” adoptée pour clore un courrier („Mit freundlichen Grűßen«, „Szívélyes üdvözlettel”). Encore qu´elle tende de plus en plus à se répandre en France également.
Le Français, du moins dans ses relations épistolaires présentant un caractère plus ou moins officiel, passe pour tenir un langage alambiqué qui ne manque pas de dérouter ses partenaires étrangers. Ceci à coup de „sentiments distingués” que l´on vous prie de „bien vouloir agréer”, etc. Sans parler de ce besoin de s´exprimer par formules indirectes („Je ne suis pas sans penser que….” .). Probablement pour atténuer l´effet produit, artifice de langage qui ne manque pas de déconcerter, souvent mal compris. A côté de cela, le Hongrois – comme l´Allemand – passe pour être plus simple et plus direct dans son propos. Telle cette formule laconique, mais bien pratique, équivalent de notre „Salutations empressées” adoptée pour clore un courrier („Mit freundlichen Grűßen«, „Szívélyes üdvözlettel”). Encore qu´elle tende de plus en plus à se répandre en France également.
Plus simple, le hongrois? Pas tant que cela!" La suite sur francianyelv.hu
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.