"L'Opéra d'Etat hongrois redonne vie à un ouvrage du compositeur Ferenc Erkel (1810-1893), dans un spectacle qui offre de cette histoire politico-amoureuse une relecture universalisante.
L’histoire,
mise en livret par Béni Egressy d’après une pièce de József Katona, se
passe en 1213. C’est celle, d’un abus de pouvoir soldé par un meurtre :
le roi Endre II, parti à la guerre, la reine Gertrud ruine le pays à
force de fêtes et le vice-roi Bánk finit par lui demander des comptes et
la tuer. Compliquent cette trame simple nombre d’éléments secondaires
(rébellion, tentative de séduction puis viol, folie, amour conjugal et
filial, suicide) porteurs de scènes-types propres à ancrer l’opéra,
achevé en 1851 et créé dix ans plus tard, dans le courant réaliste dont
il est contemporain. Dans un décor neutre qui inclut une boîte
permettant diverses juxtapositions (scènes festives, viol) et quelques
touches symboliques (linge blanc puis taché de sang, cerf emblématique
de la riche aristocratie, flèche, panneaux indicateurs situant action et
lieu dans un entre-deux tant historique que contemporain), les costumes
évoquent tout à la fois le Moyen Âge et un très large « après » qui
conduit jusqu’à aujourd’hui. Signée Attila Vidnyánszky (un artiste controversé en raison de sa proximité avec Viktor Orban) la mise en scène en fait d’autant plus ressortir l’universalité de l’argument." La suite sur diapasonmag.fr
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