En Hongrie, les traqueurs de corruption sceptiques face aux réformes d’Orbán

"Alors que le gouvernement Orbán adopte des mesures pour mieux encadrer les marchés publics et les fonds de l’UE, ceux qui scrutent le clientélisme du pouvoir restent prudents face au tournant entrepris.

Akos Hadházy, député indépendant, s’est fait un nom en dénonçant le clientélisme du Premier ministre Viktor Orbán nourri par les fonds européens. Autrefois membre du Fidesz, le parti du dirigeant magyar national-populiste, il claqua la porte en 2013 après la révélation d’un scandale d’attribution de concessions de bureaux de tabacs favorisant des proches du pouvoir. Depuis, ce chevalier blanc documente scrupuleusement les projets controversés sur sa page Facebook et son site Korrupcióinfó.

Pour illustrer le phénomène, il cite souvent Felcsút. Le village d’enfance de Viktor Orbán héberge une académie de football ultramoderne ainsi qu’un imposant stade financés en partie par le contribuable. Au bout du complexe, deux millions d’euros d’aides européennes poussent un petit train touristique souvent vide. L’ensemble dépend d’une fondation gérée par Lőrinc Mészáros, ex-camarade d’école d’Orbán devenu l’un des oligarques les plus prospères de Hongrie grâce à sa proximité avec « Viktor »." La suite sur lesoir.be (article payant)