"Henri et Conrad, deux amis d'enfance qui ont été ensemble à l'académie militaire, ont aimé la même femme, Christine.
1950, en Hongrie, dans son château, le général comte von Peningen reçoit la visite qu’il attend depuis quarante et un ans, celle de son ami d’enfance, Conrad, qui a disparu subitement sans plus jamais donné de nouvelles le lendemain d’un jour de chasse. Cette chasse, on le comprend peu à peu, a été le terrain d’une confrontation silencieuse et dramatique entre les deux amis. Comme l’on comprend aussi que Christine, la femme du général, morte huit ans après la disparition de Conrad, est au cœur de cette histoire. Et depuis quarante ans, von Penningen, cloîtré dans son château attend des réponses. Les aura-t-il maintenant que Conrad est revenu ?
Traduction du hongrois : Marcelle et Georges Regnier
Adaptation et réalisation : Juliette Heymann
Musique originale et interprétation : Floriane Bonnani
Conseillère littéraire : Emmanuelle Chevrière
Avec Pascal Rénéric (narrateur), Alain Rimoux (le général, Henry âgé), Samuel Charle (Henri, jeune 22-25 ans), Marin (Henri, enfant 10 ans), Claude-Bernard Perot (Conrad âgé), Sylvain Levitte (Conrad jeune 22-25 ans), Alexis (Conrad, enfant 10 ans), Dominique Jayr (Nini), Zoé Besmond de Senneville (Nini, jeune), Laurent Menoret (L’officier de la garde), Myriam Ajar (La comtesse), Serge Roumy (Le garde-chasse), Laurent Mothe (un médecin)
Et les voix de : Léo
Grange, Valentin Capron, Hirone Picard, Olivier Sadoine, Julien Errico,
Antoine Melchior, Stéphane Szestak, Virginie Maillard, Stéphanette
Martelet, Julien Muller, Xavier Bazin, Edouard Michelon, Damien Paisant
et Milla Nizard
Bruitage Elodie Fiat
Prise de son montage et mixage : Claire Levasseur, Kelvin Delcourt
Assistante à la réalisation : Claire Chaineaux
La vie de Sándor Márai fut itinérante : européenne et quasi-vagabonde dans la jeunesse, pour fuir la Terreur Blanche de 1919 hongroise pendant vingt ans américaine et italienne après le passage de la Hongrie dans la sphère soviétique et le choix par Márai de l’exil. Au-delà des circonstances politiques, le voyage est un mode d’être pour Sándor Márai, « une appréhension sensuelle du monde », écrit-il dans son Journal, « peut-être la seule vraie passion de ma vie » . ». De plus en plus solitaire et difficile matériellement, mais fertile sur le plan littéraire, l’exil mènera Márai de New York à Salerne, en Italie, puis en Californie où il se donnera la mort à 89 ans, quelques mois avant la chute du mur de Berlin.
Témoin de la disparition du monde du XIXe siècle, observateur du destin d’une Europe malmenée par le fascisme puis le stalinisme, Márai médite de livre en livre ( Libération, Mémoire de Hongrie, Journal ) sur les totalitarismes et l’humain, dans une écriture limpide qui, au fil des années, se condense, pour devenir de plus en personnelle, fragmentaire, poétique. Il reste l’une des grandes voix de la Mitteleuropa, aux côtés de Stefan Zweig ou Thomas Mann qu’il admirait.
Les Braises de Sándor Márai dans la traduction de Marcelle et Georges Régnier est publiée aux éditions Albin Michel
La suite et à écouter sur radiofrance.fr
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