"Mercredi 3 mai à Budapest, la police réprimait une manifestation d’adolescents contre l’état du système scolaire magyar, révoltant lycéens, enseignants et parents d’élèves. L’hebdomadaire “HVG” condamne cette violence et donne la parole aux protestataires.
En Hongrie, professeurs et lycéens se mobilisent de longue date contre les faibles salaires, la pénurie d’enseignants et la remise en question du droit de grève. Le 3 mai dernier, à Budapest, devant le siège du gouvernement, la police répondait avec du gaz lacrymogène et des interpellations musclées, méthodes rares dans le pays, à une manifestation de jeunes révoltés par l’état de l’éducation nationale. Ils dénonçaient également le projet de loi “statusztorveny”, qui, selon ses critiques, réduirait l’autonomie des enseignants et aggraverait leurs conditions de travail.
En cette période d’écrits du baccalauréat hongrois, le magazine libéral HVG
du 11 mai met en scène un policier gazant des jeunes filles qui
rédigent docilement leur copie vêtue d’une blouse de matelot, vêtement
typique porté par les étudiantes magyares lors des examens. Le titre de
couverture, “sirasbeli” (siras signifiant “pleurs”), détourne le mot “irasbeli” signifiant “examen écrit”." La suite sur courrierinternational.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.