"Nous sommes confrontés à une migration de masse, qui menace de balayer notre ordre et notre mode de vie”. Ce n’est pas Renaud Camus, théoricien du “grand remplacement” qui parle, mais Viktor Orban, actuel Premier ministre hongrois. En pleine campagne pour les élections législatives de ce dimanche, le chantre autoproclamé de la “démocratie illibérale” s’adresse à son peuple en pleine fête nationale afin de l’avertir du danger qui le guette : c’est l’identité hongroise toute entière, si âprement défendue par les poètes et les héros nationaux à travers les siècles, qui risque de disparaître si le pays ne reste pas fort et uni… derrière lui.
La peur de voir les nations européennes disparaître sous le coup d’une
immigration étrangère à ses “racines chrétiennes” est un grand classique
de l’extrême droite européenne : elle a été notamment reprise par le
fondateur du Front National, ainsi que par sa nièce, Marion Maréchal-Le
Pen. En Allemagne, le cofondateur de l’Afd (Alternative für
Deutschland), Alexander Gauland, ainsi que son porte-parole, Jörg
Meuthen, déploient la même rhétorique." La suite sur arte.tv
vendredi 6 avril 2018
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