Ádám Bodor (Les oiseaux de Verhovina, 2016, Cambourakis), emprisonné à seize ans, son œuvre est marquée par l’expérience de la violence et de l’arbitraire, de la dictature. Il crée une œuvre resserrée, dense et cohérente dans son ensemble, que caractérisent à la fois le laconisme et l’invention lexicale, l’agencement complexe de motifs originaux, sous le double sceau de l’énigme et de l’humour noir.
Le travail d’écriture d’Ottó Tolnai (La Rose de Kichinev, 2010, Le Temps des Cerises) consiste à mettre en mouvement les lignes-frontières séparant les genres, introduisant du prosaïque dans le poème, élaborant dans le même mouvement une prose poétique, traversée d’éléments mythiques profondément renouvelés. La plupart de ses textes sont écrits en vers libres sans ponctuation, rythmés par les associations des unités grammaticales ou sémantiques.
Róbert Hász ( Le passage de Vénus, 2016) est né à Doroszló en Voïvodine, dans le nord de l’ex-Yougoslavie. En 1991, lorsque le conflit serbo-croate gagne la région où vit la minorité hongroise, il émigre en Hongrie avec sa famille. Il vit actuellement à Szeged, où il collabore depuis 1996 à la revue littéraire Tiszatáj, et en devient le rédacteur en chef en 2012.
Benedek Totth est né en 1977 en Hongrie, il vit actuellement à Budapest. Comme des rats morts (Actes Sud, 2017) est son premier roman.
Vous pouvez dès à présent visualiser quelques extraits vidéo d'une discussion mémorable avec les quatre écrivains hongrois invités au Livre Paris 2018 !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.