"REPORTAGE - La Hongrie ne s'est pas remise d'avoir perdu les deux tiers
de son territoire après la Première Guerre mondiale. Le nationalisme
de Horthy, puis la douloureuse transition après la chute du communisme
ont continué de façonner une mentalité rétive au libéralisme. Viktor
Orban est issu de cette histoire, mieux comprise à l'est qu'à l'ouest de
l'Europe.
Le 6 avril dernier, à deux jours des législatives, une foule de partisans du premier ministre, Viktor Orban,
chantait sur la place baignée de soleil de l'ancienne capitale des rois
de Hongrie, à Szekesfehervar. «Comme une fleur qui a été déracinée et
est en train de mourir, comme les millions de Hongrois éparpillés hors
des frontières, si tu ne fais pas attention, cela peut aussi t'arriver»,
chantaient les manifestants, émus et recueillis. «Nous sommes du même
sang, peu importe ce qui se passe dans nos vies», fredonnaient-ils, en
agitant des drapeaux blanc, rouge et vert, couleurs de la Hongrie. Ce
chant sombre évoque le destin tragique de leur pays, amputé des deux
tiers de son territoire après le traité de Trianon de 1920, imposé par
la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis, pour punir
l'Autriche-Hongrie de son engagement dans la Première Guerre mondiale
aux côtés de l'Allemagne. Un traumatisme national." La suite sur lefigaro.fr (article payant)
mercredi 18 avril 2018
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