"Mais pourquoi avoir choisi, justement, pour "ennemi du peuple", un financier juif ?
Une campagne de haine digne de "1984", orchestrée par le gouvernement d'Orban.L'historienne et éditorialiste Anne Applebaum
écrit : tous ceux qui portent un nom qui semble juif, comme c’est son
cas, savent le niveau des insultes antisémites qui fleurissent contre
eux sur les réseaux sociaux. Le remède est simple, dit-elle : il suffit
de bloquer les auteurs de ces tweets. Mais le temps n’est-il pas venu,
pour les gestionnaires de ces réseaux, d’interdire franchement de tels
discours de haine ? On sait aussi, dit cette spécialiste de l’Europe
centrale, l’usage que font certains politiciens populistes de cette
région du monde.
J’ai déjà mentionné l’incroyable campagne d’Etat, organisée par le chef du gouvernement hongrois contre le financier et philanthrope George Soros.
Des questionnaires ont été envoyés à chaque foyer hongrois par le
gouvernement dans le but proclamé de recueillir l’avis de la population
sur l’intention prêtée à Soros de forcer le pays à accueillir des
dizaines de milliers d’immigrants musulmans. Des affiches montrant Soros
manipulant les leaders de l’opposition ont également fait leur
apparition pendant la récente campagne électorale. Tout cela évoque les séances de haine contre Emmanuel Goldstein
décrites par George Orwell dans 1984. On assiste vraiment à la mise en
scène d’une espèce « d’ennemi du peuple ». Les régimes qui ont besoin de
s’inventer un Diable ont forcément quelque chose à cacher." La suite sur franceculture.fr
samedi 28 avril 2018
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