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Dessin par Vona Krisztina |
L’Association des Amis de l’Institut
hongrois vous invite à une table ronde sur cette problématique que
beaucoup d’entre nous connaissent. Le bilinguisme suscite de nombreuses
interrogations et la table ronde tient à les poser, ici, à Paris, à
propos du hongrois, langue maternelle et du français, langue acquise.
S’agit-il d’un enrichissement au détriment du hongrois qui s’appauvrit
progressivement ? La connaissance quasi parfaite du français oral
entraîne-t-elle une aptitude aussi excellente à la langue écrite, sur le
plan notamment de l’utilisation des multiples temps verbaux au passé ?
Le problème de l’accent chez le bilingue franco-hongrois ne saurait être
éludé. Où se niche-t-il ? « Jamais dans la mâchoire, toujours dans le
cerveau, dans l’oreille, peut-être dans le cœur » écrit un auteur, qui
essaie de comprendre sa propre prononciation lestée, depuis toujours, de
celle de sa langue d’origine.
Tourment ou plaisir ? Nous évoquerons
des exemples qui relèvent des deux catégories en examinant le cas
d’écrivains francophones d’origine hongroise, tels que Ladislas
Dormandi, Sándor Márai, Lorand Gaspar, Agota Kristof, Katalin Molnár,
Pál Nagy, Eva Almássy, etc. Il existe donc une grande variété de
manières de vivre et de représenter le bilinguisme : tandis que pour
certains c’est l’origine d’une fracture irrémédiable, d’une nostalgie
mélancolique, pour d’autres c’est la source d’un enrichissement
culturel, de jeux linguistiques et d’innovations cognitives.
Participant : André Loránt, professeur
honoraire des universités (modérateur), Adam Biro, éditeur et écrivain,
Ildiko Lőrinszky , titulaire d’un diplôme de doctorat de Paris IV,
traductrice et lectrice de hongrois à l’Université de Lille et Júlia
Őri, titulaire d’une licence en philologie française et esthétique de
l’ELTE et docteure en Études françaises de l’Université Complutense de
Madrid qui a rédigé une thèse sur l’auteure bilingue franco-hongroise,
Katalin Molnár.
Entrée libre
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