Le Figaro Littéraire met à l’honneur cette semaine quatre écrivains européens qui ont connu directement ou par leur famille les terribles années 30 et 40. Leurs œuvres sondent le tréfonds des âmes.
"Dans l’œuvre immense (plus de 60 volumes de romans, nouvelles, poésie, théâtre, essais) de l’écrivain hongrois Sandor Marai (1900-1989), son Journal
occupe une place de choix. Par son exceptionnelle longévité. Marai le
commence en 1943 et n’arrêtera de le tenir qu’en 1989 en se donnant la
mort. Et par son intérêt. C’est un témoignage capital sur son époque,
et, sous les différentes formes qu’il emprunte (pensées, portraits,
anecdotes, etc.), il offre un regard unique sur l’homme et son œuvre.
Comme l’explique Andras Kanyadi dans la postface du Journal, Marai n’a publié que cinq volumes de son vivant, et encore, «fortement tronqués».
Il
a fallu attendre 2005 pour que sorte, à Budapest, l’intégralité des 18
volumes. L’édition française, qui se fera en trois volumes, commence par
les années 1943-1948, un condensé des cinq tomes parus en Hongrie sur
la période. Ce travail d’élagage d’un texte monstre a été réalisé avec
minutie et intelligence." La suite sur lefigaro.fr (article payant)
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