"Tommy Strasser a échappé trois fois à l’Holocauste. À 93 ans, il continue de raconter son histoire, pour que d’autres puissent le faire à leur tour, lorsqu’il ne sera plus là.
La voix est chevrotante, l’oreille est moins fine, les gestes sont un peu plus lents. Mais la mémoire, elle, est intacte. Ou du moins, elle semble l’être. « Malheureusement, avec les années, ça devient de plus en plus facile de raconter mon histoire », dit Tommy Strasser, 93 ans. Ah bon ? En quoi est-ce « malheureux » ? « Ça ne devrait pas être facile. Ça veut dire que la mémoire n’est plus la même… »
Quand Tommy Strasser a commencé à travailler avec le Musée de l’Holocauste de Montréal, il y a une vingtaine d’années, sa voix se nouait dès le moment où il racontait la journée du 11 mars 1944, sur le quai de la gare de Nové Zámky, sa ville natale qui faisait alors partie de la Hongrie (aujourd’hui de la Slovaquie)." La suite sur lapresse.ca
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