Réservation indispensable : reservations@instituthongrois.fr
+33 1 43 26 06 44
Miklós Mészöly, Le pardon (Megbocsátás) traduit par Fanny Normand
Ce long récit est paru en 1984 : il
restait encore six ans au socialisme réel pour entretenir la torpeur
qu’avait suscitée la débâcle de la révolte armée de 1956. Parmi les
écrivains éveilleurs, Miklós Mészöly a souhaité inscrire son engagement
dans une perspective résolument européenne. Œuvre après œuvre, il n’a
cessé de questionner les chances fragiles de la morale en l’absence des
injonctions et des garanties qu’offre la religion. Dans Le pardon
également, d’une manière subtilement insinuante, les agressions subies
dans le passé et leur commémoration grotesque, l’impunité d’un meurtre
pour adultère, l’assassinat d’une inconnue par un inconnu, tout se
manifeste comme source, signe et menace d’une mauvaise conscience à
laquelle, comme dans le cas du viol d’une femme belle qui se voulait
vierge, aucun pardon explicite n’apporte de véritable absolution.
Traduire cette écriture suggestive, riche en sous-entendus, a exigé une
longue patience, devenir accessibles précisément maintenant permet à ces
pages originales d’entrer en résonance avec les préoccupations
féministes actuelles.
Entrée libre
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.