samedi 11 janvier 2020

Eszter Salamon, apprendre du passé pour forger un futur

"La chorégraphe crée « Monument 0.8: Manifestations », revisitant le passé de la danse pour lutter contre les formatages de l’histoire.
Un immense tissu peint de couleurs cuivre, rouge et noir couvre toute la scène et le mur du fond. La peintre roumaine Marilena Preda Sanc l’a réalisé comme décor pour ce Monument 0.8: Manifestations, qu’Eszter Salamon créée dans le cadre d’Europalia Roumanie les 17 et 18 janvier au Kaaitheater.
La chorégraphe d’origine hongroise travaille aujourd’hui entre Berlin, Paris et Bruxelles. Venue déjà au Kaaitheater, au Kunstenfestivaldesarts, au festival d’Avignon, elle mélange les médias pour des performance données aussi dans des musées (Centre Pompidou, MoMA).
Elle a commencé en 2014, une série de performances intitulées Monument 0. Le « 0 » indique que ce sont des monuments différents de ceux dressés par les vainqueurs, le plus souvent des hommes, « autres que ceux de l’histoire canonique, nous dit-elle. J’explore ce qui a été oublié, réprimé, exclu de notre conscience occidentale. »
Ses monuments à elle vont aux marges, aux angles morts de l’histoire de la danse et de l’Histoire tout court. Son premier Monument (joué à Avignon) rappelait les danses non européennes et les danses de résistances des peuples subissant l’esclavage.
« C’est une manière de sortir de la répétition de l’histoire qu’on connait, de s’ouvrir à des oeuvres non visibles. »  " La suite sur lalibre.be (article payant)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.