« En 1971, Victor Vasarely approche de ses soixante- cinq ans. Tour à tour étudiant brillant, graphiste surdoué, peintre en perpétuelle recherche, plasticien bousculant la vision ordinaire, enfin artisan d’un nouveau langage pictural qu’il propose à tous, il est au sommet de son art et de la notoriété. Le succès l’a accompagné. Il vient de restaurer le château de Gordes et de l’ouvrir à ses œuvres et à sa démarche. Il a maîtrisé la lumière, la forme, l’espace. Il atteint l’âge où l’on se tourne vers le temps... C’est dans le cadre d’une fondation qu’il projette de réunir en un lieu la matérialité des jalons de ce qu’il convient d’appeler son génie créateur. Il obtient qu’on assouplisse les règles régissant les donations pour pouvoir assumer seul la réalisation d’un tel lieu. Le projet s’ébruite et plusieurs sites lui sont proposés en France et au-delà, parmi lesquels Aix-en-Provence. Le voisinage de Gordes, le château et le village où réside le maître ont déjà consacré le choix de la Provence. …. »
Extrait du texte de Claude Pradel-Lebar, page 54.
Textes de Frank Bauer - historien de l'art, Pierre-Antoine Gatier - architecte, Ann Hindry - historienne de l'art, Györgyi Imre - conservateur en chef du Musée Vasarely de Budapest, Pauline Mari - historienne de l'art, Claude Pradel-Lebar - architecte, Jacques Repiquet - architecte, Claudine Ripoll - docteur en histoire, Jozsef Sarkany - directeur du Musée Vasarely de Pécs, Werner Spies - critique d'art, Pierre Vasarely - président de la Fondation Vasarely et de Victor Vasarely.
Beaux Arts Editions
édité en juillet 2015, en vente 12 €
lundi 5 octobre 2015
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.