dimanche 10 février 2019

Emil Szittya, Quatre-vingt deux rêves pendant la guerre 1939-1945

Emmanuel Carrère (Préfacier)
Date de parution : 07/02/2019
Editeur : Allary
EAN : 9782370732576
Nb. de pages : 219 p.

Préfacé par Emmanuel Carrère, écrit dans une langue magnifique, un roman de guerre qui ne ressemble à aucun autre et un portrait saisissant de l'inconscient en temps de guerre. " Pendant une guerre, on rêve de guerre, et Emil Szittya a cherché à savoir sous quelle forme la guerre s'insinuait dans le sommeil des gens. Il a noté ce qu'on lui racontait aussi fidèlement que possible, en comptant sur l'éloquence de la transcription brute.
Le résultat est saisissant, à la fois d'une grande unité de style et d'une grande variété de tonalités et d'affects. Il n'y a pas d'interprétation, mais chaque rêve est précédé par une brève présentation du rêveur, et ces 82 vignettes ne sont pas ce que le livre offre de moins précieux. Il y a quelque chose de Perec dans ces vies déroulées en quelques lignes. On y reconnaît le ton d'un véritable écrivain." Emmanuel Carrère Sorti en 1963, devenu introuvable, 82 rêves pendant la guerre 1939-1945 est enfin réédité.
Emil Szittya y fait le récit des rêves de Français ordinaires, de miliciens, de Juifs pourchassés ou de soldats allemands pendant l'Occupation. En dévoilant la part la plus intime des hommes et femmes pendant cette nuit de six longues années, il signe une ouvre littéraire et historique de premier plan. Un portrait saisissant de l'inconscient en temps de guerre.
«J’ai la manie presque maladive de ramasser des documents sur les différents aspects de la vie quotidienne. De 1939 à 1945, j’ai demandé à toutes sortes de gens, enfants, vieillards, ouvriers, paysans, intellectuels, quels rêves ils faisaient. Cette enquête indiscrète, qui n’était pas de psychanalyse, avait pour but de découvrir ce que pensaient les hommes de la guerre et de la Résistance pendant qu’ils dormaient. Les images que j’ai recueillies donnent une nouvelle sorte de roman de guerre. Les hommes furent logés pendant six ans dans une prison pleine d’odeurs puantes, et j’ai essayé d’ouvrir cette prison.»
"Quatre-vingt-deux vignettes de l’humanité, du désastre, qui correspondent à son tempérament de peintre expressionniste" (Ph. Lançon dans Libération).

Source : fabula.org

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