XIXe siècle — Hongrie. Dans
la nuit du 11 au 12 mars 1879, une inondation d’ampleur inédite détruit
95 % de cette localité du sud de la Hongrie, bordée par la rivière
Tisza. Szeged est ensuite reconstruite grâce à la générosité de
nombreuses capitales internationales.
Szeged et ses environs ont toujours dû composer avec les inondations.
Cette région, située à la confluence des rivières Tisza et Maros a
longtemps été recouverte en partie par un marais. Les crues étaient
régulières et plus ou moins dévastatrices. Il faut attendre l’époque de
la Réforme pour la régulation de la Tisza soit enfin entreprise.
Si
les premiers travaux amorcés pendant la Guerre d’Indépendance contre
l’Autriche (1703-1711, remportée par les Habsbourg) avançaient
convenablement sur la partie haute, la portion basse n’était pas
entretenue et les inondations se multipliaient. L’idée d’un détournement
vers le sud de la rivière Maros est rapidement tombée aux oubliettes au
profit de la construction de digues servant des intérêts privés. Le
danger planant sur Szeged et l’état désastreux des digues étaient connus
de tous mais personne n’a anticipé la catastrophe de 1889.
Une catastrophe annoncée
Les signes d’une
inondation imminente se manifestèrent dès Noël 1878, mais le gel
solidifie l’eau et les blocs de glace s’accumulent autour du pont de
chemin de fer. Ils sont morcelés par les troupes des autorités fluviales
et rejetés à l’eau. Face à l’abondance des précipitations et des
inondations en amont de la Tisza, les travaux se révèlent inutiles. “Le destin de Szeged se joue demain ! Nos espoirs sont aussi minuscules qu’un cheveu. L’accablement est de mise”, écrit le Szegedi Hirado dans son édition du 12 mars. Cette nuit-là..." La suite sur courrierinternational.com (article payant).
vendredi 4 octobre 2019
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