"Le 13 octobre, le Fidesz a perdu la municipalité de Budapest : un revers
historique pour le parti du Premier ministre. Pour s’assurer une
victoire aux législatives de 2020, il compte plus que jamais sur ses
succès économiques.
Fin de série pour Viktor Orban. Après avoir remporté les neuf derniers
scrutins - dont trois législatives - depuis son retour au pouvoir en
2010, le chef du gouvernement hongrois a encaissé son premier revers
lors des élections municipales du dimanche 13 octobre : son parti, le
Fidesz, a été battu à Budapest. Capable de résister au feu des critiques
sur ses réformes institutionnelles jugées liberticides, sa main mise
sur les médias et son refus d’accueillir le moindre migrant, Orban
semblait jusqu’à présent indéboulonnable.
Certes,
la perte de la capitale est un coup dur pour le leader du Fidesz. Mais
le Parti nationaliste conservateur conserve le contrôle de la majorité
des grandes villes et préserve sa suprématie dans les zones rurales. Et
le chef du gouvernement compte plus que jamais sur la poursuite du boom
économique de son pays pour s’assurer une victoire aux législatives de
2022.
Dumping fiscal et social
Quand, en 2010, Orban redevient Premier ministre,
ce pays de 10 millions d’habitants, qui a subi de plein fouet la crise
financière de 2008, est en piteux état. Au pic de la récession
(contraction du PIB de 6,8 % en 2011), la dette publique dépasse les 80 %
du PIB et le déficit budgétaire tourne autour des 7 %. Huit ans plus
tard, la croissance dépasse 5 % par an, ce qui la situe parmi les
meilleurs élèves de l’Europe, et le taux de chômage est passé de 11 à…
3,7 %. « Lorsque nous avons mis en place notre politique économique
qualifiée de non-orthodoxe, beaucoup n’y croyaient pas », se souvient
Andras Laszlos, ministre de l’Innovation et des Technologies." La suite sur challenges.fr (article payant)
dimanche 20 octobre 2019
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