"La semaine ayant abouti à la non-présentation de la seconde partie du
concert d’András Schiff laissera non seulement des traces dans la
mémoire du pianiste hongrois, qui en ressort « très blessé », mais
également dans le fonctionnement interne de l’Orchestre symphonique de
Montréal (OSM). Les musiciens en appellent désormais à l’élaboration
d’un protocole pour éviter les dérapages, a appris Le Devoir. Une demande accueillie avec ouverture par la direction, qui s’est engagée à rencontrer rapidement les musiciens à cet effet.
Les mélomanes montréalais ont été surpris de ne pas voir András
Schiff diriger la seconde partie du concert, mercredi et jeudi dernier,
comme il l’avait pourtant fait à Boston quelques jours auparavant. La
présence au programme de la Suite de danses de Bartók, oeuvre
écrite pour le 50e anniversaire de la réunification de Buda et de Pest,
avait pourtant une résonance particulière pour le pianiste hongrois en
exil, virulent critique du régime de Viktor Orbán.
Le communiqué annonçant ce changement indiquait que la décision avait
été prise « d’un commun accord ». Depuis Toronto, András Schiff
conteste fortement cette lecture, déplorant plutôt un « incident
majeur » ayant conduit à ce renoncement : « C’est un mensonge, une
rectitude politique qui me dérange. » À l’OSM, personne ne nie plus
désormais qu’il y a bel et bien eu un « incident ». « La communication
entre le chef et les musiciens n’a effectivement pas été facile au cours
de cette répétition », dit Pascale Ouimet, directrice des relations
avec les médias." La suite sur ledevoir.com
jeudi 31 octobre 2019
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