"Le chef Ivan Ficher a présenté sa version remaniée de l’opéra de
Monteverdi. Sa mise en scène et sa reconstruction de la première version
se révèlent moins inspirées que sa direction musicale.
Il ne manque pas de charme, l’Orfeo d’Ivan Fischer. A défaut
d’une recomposition marquante ou passionnante de la première version de
l’opéra de Monteverdi, la production du chef rend un hommage
révérencieux au compositeur crémonais. Passé deux soirs sur la scène du
Grand Théâtre, la relecture a séduit par la grâce de sa fraîcheur
bucolique. Mais sa référence joliment kitsch à la Grèce ancienne ne
convainc que partiellement.
Le manque d’audace du spectacle tient
probablement au fait que le respect du Hongrois pour le grand Italien ne
date pas d’hier. Au début des années 1960 déjà, le musicien participait
depuis le clavecin à la production mythique de son maître Nikolaus
Harnoncourt mise en scène par Jean-Pierre Ponnelle.
En réunissant toutes les disciplines qu’il pratique autour d’un Orfeo
revisité, Ivan Fischer souhaitait imprimer un mouvement unique au mythe
fondateur. Qu’en retenir? La mise en scène est légère, dionysiaque et
champêtre à souhait, agrémentée de coquets ballets campagnards (Sigrid
T’Hooft). On se laisse d’abord ravir par cet univers naïf et
pittoresque." La suite sur letemps.ch
jeudi 31 octobre 2019
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.