"Le poète franco-hongrois de « Patmos » et de « Gisements » est mort, ce 9 octobre 2019, à 94 ans. Une belle Correspondance témoigne de son amitié avec Georges Perros.
Georges Perros (1923-1978) était un solitaire couvert
d’amis. Un misanthrope fraternel, en quelque sorte. Depuis sa tanière de
Douarnenez enfumée par la bouffarde, tapissée des fientes de son coq et
battue par le vent, il correspondait jour et nuit avec eux. On mesure
aujourd’hui combien toutes ses lettres, adressées à Jean Grenier, Jean
Paulhan, Brice Parain, Michel Butor, Jean Roudaut, sans compter
certaines inédites (avec Gérard et Anne Philipe, par exemple), composent
la part la plus secrète et la plus vivante de son oeuvre de moraliste.
Pour tardive qu’elle fût, l’amitié de Lorand Gaspar a sans doute été,
pour l’auteur des « Papiers collés », l’une des plus solaires. Quand, en
1966, pour lui signifier simplement le plaisir qu’il éprouve à le lire
dans « la NRF », il adresse sa première lettre à Perros, Gaspar n’a
encore publié aucun recueil de poèmes. Il est chirurgien à l’hôpital de
Jérusalem, enfermé dans « un monastère opératoire où les gestes se précisent entre l’acier et la chair »." La suite sur nouvelobs.com
Correspondance Georges Perros-Lorand Gaspar, la Part commune (02-23-40-03-12), 176 p.,
Patmos, par Lorand Gaspar, Gallimard, 206 p.
jeudi 17 octobre 2019
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