"1984, comme le roman dystopique. 1984, l’année de l’implantation en
Hongrie de la Fondation de George Soros, traité aujourd’hui dans son
pays de naissance en ennemi du peuple, comme Emmanuel Goldstein dans
l’État d’Océania imaginé par George Orwell.
George Soros est un homme complexe : Hongrois, Américain, juif, financier, milliardaire et, comme il le revendique, « philanthrope politique ».
Il a fait fortune par la spéculation la plus brutale et mis la majeure
partie de ses gains au service de son idéal politique d’une « société
ouverte » en finançant des groupes politiques engagés dans des combats
démocratiques et des causes progressistes de par le monde. Et cette
histoire remonte au début des années 1980 dans la capitale hongroise.
Un jour d’automne de l’année 1983, Judit Geszti, 33 ans à l’époque,
employée dans une société de commerce international, se rend, sur les
conseils de son ancien patron de l’Académie des sciences, à un entretien
d’embauche. Un certain Soros cherche du personnel. « J’y suis allée
avec nonchalance, j’étais jeune et je n’avais rien à perdre. Mais quand
je suis entrée dans cet hôtel de luxe, avec tous ces gens qui me
regardaient, je me suis sentie un peu mal à l’aise. Je n’étais pas
riche, ce n’était pas mon monde, raconte-t-elle. Il m’a juste dit
de parler de moi. Il écoutait très attentivement et après un moment il
m’a demandé pourquoi je voulais le job. Le problème c’est que je n'avais
pas la moindre idée de qui il était, ni de quoi il s’agissait. J’ai dit
que j’aimais les nouveaux projets et il a répondu : “C’est tout ce
qu’il me faut !” Il avait un sourire bienveillant et un côté paternel avec moi. Je n’ai su qu’après que c’était un homme très riche… » La voilà recrutée au secrétariat de ce qui devient quelques mois plus tard la Fondation Soros.
Quand, à cette époque, George Soros revient dans sa ville natale
de Budapest, il est un riche homme d’affaires new-yorkais qui, à la tête
du Soros Fund Management, gère le fonds d’investissement Quantum. En
Hongrie, c’est un parfait inconnu. Il y est né en 1930, mais il l’a
quittée à l’adolescence peu après la Seconde Guerre mondiale." La suite sur mediapart.fr (article payant)
jeudi 20 août 2020
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.