La chanson est méconnue dans le répertoire de l'interprète de «La Boîte de Jazz», «Joueurs de blues» ou «Super Nana». Lorsque Michel Jonasz ne suçait pas des glaces à l'eau en regardant les bateaux pendant ses vacances au bord de la mer, ce fils de parents juifs hongrois dédiait une élégie lyrico-mélancolique au plus vaste lac d'Europe centrale, long d'environ 77 kilomètres. Un «rendez-vous des madones» où, décrit-il, «quand même les dieux vous abandonnent», le sable est «doux comme une pomme» et «comme un oiseau qu'on assomme».
Ma découverte du «géant silencieux» (Jonasz toujours) coïncide avec celle de la Hongrie en juin 2012. Parti de la gare budapestoise de Kelenföld, j'ai aperçu sa rive nord après un changement de train à Székesfehérvár derrière les vitres sales d'un Bzmot, micheline magyare vieillotte crachotant du gazoil. Deux heures de voyage et 120 kilomètres plus tard, je gagnais Balatonfüred, capitale de la façade septentrionale, puis fonçais vers la plage d'Arács. De l'herbe, des paillottes pour s'enfiler un lángos ou du merlu frit, vedettes du Balcsi comme on le baptise ici. Impression Languedoc en Transdanubie." La suite sur slate.fr
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