On la savait dotée d’un gosier agile, de
suraigus planants, d’une oreille absolue et de capacités de lecture et
de compréhension hors du commun des textes musicaux les plus ardus. Mais
Barbara Hannigan s’est un jour révélée chef d’orchestre, dirigeant
d’abord un répertoire où elle s’accompagnait elle-même, dos à
l’orchestre, puis se lançant dans le domaine du symphonique pur.
Ce
n’est pas (encore) une reconversion : la soprano canadienne, installée
en France, où elle partage la vie de l’acteur et cinéaste Mathieu
Amalric (qui lui a consacré d’intéressants documentaires),
chante toujours, et bien. Ce qu’on constatera au mitan de ce concert,
donné en 2019 avec l’Orchestre philharmonique de Radio France, avec ces
deux courts cycles vocaux du compositeur hongrois György Kurtag, avec
cymbalum, cet instrument étrange et poétique." La suite sur lemonde.fr
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