"On voit des réactions, mais pas d’action”, regrette Ricardo Gutiérrez, secrétaire général de la Fédération européenne des journalistes (FEJ). Le 24 juillet, la démission en masse des journalistes du site Index, subissant des pressions extrêmes
du gouvernement, a signé la fin d’un des derniers bastions de la presse
indépendante et critique du pouvoir et jeté une lumière crue sur
l’érosion du pluralisme médiatique en Hongrie. “Viktor Orbán a construit tout un empire médiatique sur base de” ces pratiques, alertait jeudi l’eurodéputée libérale hongroise Katalin Cseh (Renew Europe), dans une opinion publiée par le site EUobserver.
Si les Européens ne cessent de brandir la liberté de la presse comme
valeur fondamentale, les actes concrets pour la défendre se font
attendre, alerte donc la FEJ. Or, au-delà des valeurs, il en va aussi
des intérêts financiers et de la cohérence de l’Union. “Les fonds
européens sont constamment utilisés pour financer des médias
pro-gouvernementaux et diffuser des messages anti-UE”, observe le rapport EU Media Pluralism Monitor (MPM2020), financé par l’UE et publié le 23 juillet dernier." La suite sur lalibre.be
vendredi 7 août 2020
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