"Comme en 2016, le national-populiste hongrois avait pris fait et cause pour Donald Trump. La chute du Républicain le prive d'un allié de poids sur la scène internationale.
1977. Le jeune sénateur démocrate Joe Biden savoure sa lune de miel en Hongrie avec sa seconde épouse Jill sur les recommandations de Tom Lantos, son sherpa en politique étrangère d'origine magyare. En bon VRP de son pays natal, le futur député de Californie et seul survivant de l'Holocauste élu au Congrès américain organisa le séjour des nouveaux mariés auquel participa sa propre femme, Annette. Après avoir rencontré plusieurs figures du «socialisme du goulash» à Budapest, Biden fonça vers le pittoresque lac Balaton, lieu de villégiature favori de l'élite rouge magyare au temps du rideau de fer.
«Lantos
lui présenta la Hongrie comme un directeur d'agence de voyages. On y
trouve le meilleur poisson, le lac Balaton est le plus beau lac du
monde, les ponts traversant le Danube sont les plus spectaculaires de
l'univers et les plus célèbres scientifiques, acteurs, mathématiciens,
compositeurs et poètes de la planète étaient tous Hongrois», racontait en 2011
Charles Gati, professeur américano-magyar à l'université Johns Hopkings
et vieille connaissance de Lantos, dans le journal Népszabadság." la suite sur slate.fr
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