"Depuis 2016, les institutions européennes cherchent un accord pour réglementer les contacts entre officiels et lobbyistes en les conditionnant à l’inscription au « registre de transparence » de l’Union.
Les négociations entre la Commission, le Parlement et le Conseil de l’Union européenne pour rendre plus transparentes les interactions entre officiels et lobbyistes piétinent depuis des années. Paris n’est pas étranger à cet état de fait.
Le 10 novembre, lors d’une réunion d’un groupe de travail sur les « affaires générales » du Conseil (l’institution qui représente les 27 Etats membres), la France, de concert avec la Hongrie, a émis des réserves sur un projet de déclaration politique qui verrait les Etats européens s’engager à conditionner les rendez-vous entre ambassadeurs et lobbyistes à l’inscription de ces derniers au registre de transparence de l’Union européenne – et ce, uniquement pendant la durée de « leur » présidence tournante du Conseil de l’UE et de la présidence précédente. Soit une période d’un an.
« La France retarde ainsi la discussion à un niveau plus politique »,
regrette un diplomate. Le texte en débat fait pourtant déjà l’objet de
vives critiques pour son manque d’ambition. Aux yeux de Vitor Teixeira,
de l’ONG Transparency International, il est « d’une ampleur si minime que c’en est presque une blague ».
Les
tractations entre institutions ont malgré tout repris de la vigueur
depuis que la présidence allemande en a fait un objectif prioritaire.
Elles font suite à plusieurs tentatives infructueuses. En 2016, lorsque
la Commission propose que des règles communes aux trois institutions
soient adoptées – grâce à un accord interinstitutionnel – pour rendre
obligatoire l’inscription des représentants d’intérêts sur le registre
de la transparence, elle se fonde sur sa propre pratique." La suite sur lemonde.fr (article payant)
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