"Cet outil employé par Budapest afin de bloquer le budget et le plan de relance européens n’a rien de maléfique, il permet de défendre les intérêts respectifs des États membres, avance cet économiste hongrois, membre du premier gouvernement Orbán entre 1998 et 2002.
Le 16 novembre, les gouvernements hongrois et polonais déclaraient que, dans les conditions actuelles, ils ne pouvaient approuver ni le budget 2021-2027 ni le crédit commun de 750 milliards d’euros consacré au plan de relance. Les deux gouvernements ont justifié leur veto par le fait qu’ils refusaient et refusent toujours un budget dont la distribution serait conditionnée subjectivement aux critères non définis de l’État de droit.
Les modalités acceptées à l’unanimité lors du sommet de la mi-juillet ne prévoyaient aucune contrainte spécifique quant aux fonds eux-mêmes, mais lièrent par la suite leur attribution au respect de cette prérogative sans l’accord des concernés.
L’opinion publique
hongroise est orientée de sorte à considérer le veto comme une
monstruosité, une destruction des valeurs. Balivernes. Le veto est une
pierre angulaire juridique de la coopération entre pays membres, qu’un
État peut utiliser lorsqu’il estime qu’une mesure, quelle qu’elle soit,
porte gravement atteinte à ses intérêts nationaux." La suite sur courrierinternational.com (article payant)
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