"L’envahissement du Capitole prouve que les accommodements face aux comportements antidémocratiques de dirigeants élus sont une pente glissante sur laquelle il est dangereux de s’engager.
Donald Trump, explique Marine Le Pen, « n’a pas mesuré la portée de ses propos sur une partie des gens » auxquels il s’est adressé dans sa harangue devant la Maison Blanche, le 6 janvier.
Pour
la présidente du Rassemblement national, appeler quelques milliers de
manifestants aguerris à marcher sur le Capitole après les avoir chauffés
à blanc pendant une heure pour empêcher les parlementaires de certifier
les résultats d’une élection qui leur a été « volée » ne
prêterait donc pas à conséquence. Même lorsque celui qui a lancé cet
appel est président des Etats-Unis depuis quatre ans et a montré qu’il
savait parfaitement jouer du pouvoir d’intimidation des milices
d’extrême droite. Et même lorsqu’il attend plus de deux heures, une fois
que les manifestants ont pris d’assaut le Capitole, pour leur demander
de s’en retirer." La suite sur lemonde.fr
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